Développement durable & RSE
SOCIAL
Les travailleurs de la Compagnie au coeur de nos préoccupations
Priorité pour la Santé et la Sécurité des Travailleurs
- Une structure médicale composée de 5 médecins, 12 infirmiers, 7 aides infirmiers, 1 Laborantin, 4 Techniciens labo, 2 ambulanciers, 1 Sage-femme d’état, 1 Educateur thérapeutique, 1 Techniciens en radiologie est mis en place pour le suivi médical des travailleurs et de leurs familles. A cela s’ajoute une Mutuelle pour leur couverture sanitaire, soit un total de 70 000 ayants droits.
- Un économat est mis à disposition pour l’approvisionnement des denrées de première nécessité.
- Afin de faciliter l’accès à l’habitation, la CSS propose à ces salariés une Coopérative d’habitat « 400 Logements » proche de l’usine.
Les Femmes de la Compagnie toujours à l’honneur
- Une cérémonie est organisée le 8 Mars, journée internationale des Droits de la femme, en l’honneur des femmes de la Compagnie. Cette cérémonie, se déroulant dans un esprit très conviviale, est un moment pour avoir un échange fructueux avec la Direction Générale. C’est une occasion spéciale pour leurs offrir des cadeaux.
- Durant le mois de Ramadan, des « paniers ndogou » sont également distribués aux femmes.
Des dispositions spéciales pour des occasions spéciales
- Tous les ans des billets pour le Pèlerinage à la Mecque (12 employés/an) et à Rome (4 employés tous les 2 ans) sont offerts aux travailleurs.
- Durant le mois de Ramadan, un Ndogou (coupure du jeûne) est offert à tout le personnel de quart (14h/22h).
- Chaque année, à la Saint Sylvestre (31 Décembre), un repas est offert à tout le personnel de quart (22h/06h).
SOCIETAL
L’ancrage territorial par le Développement local
Dialogue avec les parties prenantes locales
L’entame de ce dialogue s’est d’abord fait par l’identification d’interlocuteurs efficaces tels que les Maires, le Sous-Préfet et le Préfet. Cela a permis une meilleure implication des autorités locales au projet de la Compagnie et surtout une meilleure vision des attentes des populations locales pour des actions efficientes.
Priorisation de la main d’œuvre locale
Lors des besoins en recrutement c’est la Ressource Humaine disponible dans la ville de Richard Toll qui est priorisée.
Participation au Développement National
Par le biais d’une convention signé avec l’ISEP (Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel) de Richard Toll, la CSS participe à la formation de jeunes bacheliers. Formation en alternance qui se déroule en deux étapes : dans un premier temps par des cours en présentiels, certains assurés par les Cadres de la Compagne. Puis dans un second temps une formation (stage) sur site. A la fin de ces deux années de formation, les meilleurs sont embauchés.
Participation au Développement de l’Agriculture et de l’Elevage de la Ville et ses alentours
Pour lutter contre les effets de la sécheresse sur le cheptel de la localité, la CSS a mise en place des actions de soutien aux éleveurs :
- De nombreux points d’eau et étangs installés permettent l’alimentation en eau du bétail (100.000 têtes seulement sur l’étang de Ndoumbélène) ;
- Durant la période de la campagne de production, une distribution de près de 300 tonnes de pailles par jour est organisée ;
- Quinze points de distribution gratuite de mélasse sont disposés pour l’alimentation du bétail.
4.500 hectares sont exploités par plus 12.000 agriculteurs, sous formes de maraîchage et de riziculture irrigués à partir du réseau d’eau de la CSS, sans contrepartie.
L’épanouissement des populations par le Développement
- Permettre aux populations l’épanouissement par l’accès aux biens et services est essentiel pour la Compagnie. Ainsi une distribution en eau potable à plus de 300.000 villageois est faite au quotidien.
- La construction et la réhabilitation de mosquées, d’écoles, de centre de santé, de cimetières, de plus de 30Km pistes et passerelles sont réfectionnés. Plus 15Km de piste en latérites ont été construites pour faciliter l’accessibilité de certaines zones aux populations. Ce qui facilite les activités commerciales.
ENVIRONNEMENT
Assurer un environnement sain aux générations futures, notre priorité
Réduction de l’émission de gaz à effet de serre
- Première entreprise au Sénégal à mettre en place un projet Mécanisme de Développement Propre (MDP) et la troisième en Afrique de l’Ouest, La Compagnie Sucrière Sénégalaise coptait plusieurs chaudières alimentées par la bagasse et du fioul lourd pour une capacité de production de 15MW.
- Avec le projet KT150, l’entreprise s’est lancée dans la réhabilitation de ses 4 anciennes mais aussi d’une installation d’une nouvelle plus performante et respectueuse de l’environnement. Le rajout de cette dernière comportant un turboalternateur d’une puissance de 25MW 150 tonnes/heure de vapeur a permis de rendre autonome en énergie nos installations. Ainsi, nous avons procédé à l’électrification des stations de pompages indispensables à l’irrigation de nos surfaces agricoles.
- L’ensemble de ces performances a permis l’octroi de crédits carbones estimés à 262.000 tonnes.
Un exemple de modèle énergétique circulaire intégrale : de la canne à la canne… !
- La canne récoltée à la parcelle est envoyée à l’usine pour être traitée puis broyer afin d’en extraire le jus. Celui-ci est vite envoyée à l’usine afin d’être raffinée et produire du sucre.
- La matière ligneuse après extraction permet l’alimentation des chaudières à des fins énergétiques. De même, la paille récoltée dans les parcelles sert partiellement à l’alimentation des bétails des populations.
- Le traitement du jus génère comme résidus principale la mélasse. Celui-ci est partiellement envoyée à la Distillerie afin de produire de l’éthanol. L’autre partie est destinée à servir d’intrant dans la production d’aliment de bétails.
- La vinasse les cendres et les boues qui découlent du process de distillation sont réutilisés pour fertiliser les plantations de canne. Le CO2 dégagé des fermenteurs de la distillation est récupéré par une société privée spécialisée.
La Gestion Intégrée de la Ressource EAU (GIRE) au cœur d’une agriculture raisonnée
Les nouvelles extensions agricoles se sont essentiellement réalisées dans les zones très sablonneuses. Ce choix s’explique tout d’abord du fait que dans le cadre de la politique étatique de l’autosuffisance alimentaire, la CSS a préféré laisser les terres argileuses proches des cours d’eaux tels le fleuve Sénégal et la TAOUEY pour les activités rizicoles et de maraichage.
Par ailleurs l’installation sur les terres désertiques obéit à une volonté de contribuer à la Grande Muraille Verte afin de lutter contre la désertification.
Ces extensions en zones sablonneuses ont été possibles grâce à l’adoption du goutte à goutte qui fournit à la plante la juste quantité d’eau (évitant ainsi la percolation et la contamination de la nappe phréatique) et le besoin strict en intrants.
Cette expérience réussie de GIRE a poussé l’adoption de technologie d’irrigation similaire dans les anciennes surfaces agricoles. En effet, afin de limiter le drainage et surtout la déperdition des intrants, l’irrigation en raie par gaine souple commence à se développer prenant ainsi le relais sur l’irrigation gravitaire.
Enfin, la gestion de nos eaux usées n’a pas été en reste. La station d’épuration de l’usine qui compte deux séries de 4 bassins de lagunage chacune permet de réaliser un traitement de nos eaux de process de l’usine. Celles-ci sont réutilisées dans le réseau d’irrigation de nos plantations.
Les eaux de drainages de celles-ci connaissent également le même procédé. En effet, des stations de pompages sont mises en place afin de limiter les rejets vers l’océan via le fleuve. Notre politique de « Re-use » permet aussi de réinjecter ces eaux, par endroit dans notre réseau d’irrigation.
FONDATION MARIE LOUISE MIMRAN
Des actions sans limitation géographique au service de l’humain.
La Compagnie Sucrière Sénégalaise soutient aussi la Fondation Marie Louise MIMRAN dans ces actions qui ont une portée nationale. Elle œuvre pour l’émergence nationale par des initiatives de développement. Ces actions touchent principalement le milieu de l’éducation et la santé.